Il arrive que l'on se retrouve dans des situations qui semblent inextricables avec nos enfants : on veut qu'ils mangent, ils ne veulent pas. On veut qu'ils mettent leurs chaussettes, ils ne veulent pas. On a coupé un gâteau en deux mais ils ne voulaient pas. A cet âge-là, les connexions entre neurones sont en plein développement de manière exponentielle : cependant le cortex préfrontal - qui est la partie du cerveau qui s'occupe de la réflexion logique, n'est pas encore connectée à l'amygdale qui gère, entre autres, les émotions. Cela signifie que les oppositions sont vécues intensément d'un point de vue émotionnel sans que cela ne puisse être rationalisé. L'argumentation est donc souvent vouée à l'échec.
Alors, c'est quoi la solution ?
Alors, c'est quoi la solution ?
- La diversion ! On change de sujet ou on dévie le problème. Par exemple, faire intervenir les peluches pour nous aider à avancer peut se révéler très efficace : elles ont un point de vue neutre sur la question et surtout cela permet de transformer l'émotion négative en rire ou en sourire.
- On utilise donc les peluches pour démontrer de l'empathie : "T'as raison, moi aussi ça m'énerve ! Hier quelqu'un a coupé ma chaussure en deux, comme toi avec ton biscuit et ça m'a trop énervé. Tu sais ce que je fais dans ce cas-là ! Ben je saute en l'air 3 fois et après je mange ma chaussure comme ça je la vois plus et je vois plus qu'elle est coupée".
- Le but est d'amener un peu d'humour et de suggérer des solutions mine de rien. L'avantage est que comme cela vient de la peluche et pas de nous, l'enfant n'aura pas l'impression de devoir nous obéir mais plutôt de suivre le conseil d'un ami.... Malin !